mercredi 2 février 2011

La mode à la MadMen!

Vous aimez magasiner, mais vous êtes surtout casanier? Pas de problème, maintenant grâce à Internet, on peut magasiner dans le confort de notre salon. Vous tripez sur la très populaire série télévisée Mad Men? Vous aimez les vêtements et les accessoires dignes des Pinups des années 50, de Marylin Monroe ou même de Jackie Kennedy? ModCloth.com sera à même de ravir les plus capricieux. Des maillots de bains, en passant par les robes, les jupes, les pantalons, des souliers vertigineux aux petits talons plats…Les fashionistas ne pourront résister bien longtemps. ModCloth est une ligne de vêtements, d’accessoires, de décorations tout ce qu’il y a de plus rétro et vintage. Même la salière, la poivrière et les petites clochettes du temps de nos arrières grands-parents n’ont pas été oubliées. Fondée par Eric Koger et Susan Gregg Koger, ils permettent aux clients d’interagir avec eux via facebook et twitter pour donner leurs avis et commentaires sur ce qu’ils aiment et n’aiment pas. Vous êtes designer à vos heures? Contactez les et peut-être pourrez-vous mettre en vente vos créations sur leur site.
Une compagnie qui se veut près des gens et qui offre des produits hauts en couleur et en nostalgie.

Pour ceux qui veulent nuire à leurs occupations pendant quelques heures: www.modcloth.com 








Ma chronique qui a été diffusé mardi dernier à 16h10 sur les ondes de Chyz 94,3 à propos de ce délicieux site, devrait suivre sous peu.

Oh Roméo, Roméo pourquoi es-tu Roméo?



Qui n’a jamais entendu cette célèbre phrase tirée de la pièce Roméo et Juliette? Le metteur en scène Olivier Lépine a revisité l’œuvre du dramaturge anglais William Shakespeare pour offrir une version dynamique et surtout intemporel. La pièce est présentée du 18 janvier au 12 février au Théâtre de la Bordée.

Cette adaptation entièrement jouée dans la langue classique a de quoi faire rêver les spectateurs pendant plus de trois heures. Malgré que l’histoire originale se déroule à Vérone en Italie, le décor épuré et les costumes de l’adaptation d’Olivier Lépine ne laissant pas deviner l’époque et l’endroit à laquelle l’histoire se déroule permettent d’ajouter à l’intemporalité de l’histoire d’amour des deux protagonistes. Effectivement, oublions les grandes robes et les collants de la Renaissance ou les habits éclatés du film avec Léonardo DiCaprio et Claire Danes, les costumes de la pièce sont essentiellement constitués de complets noirs ou gris pour les hommes et de robes dans les mêmes tons pour les femmes. Steve Gagnon et Alexandrine Warren, les deux comédiens interprétant Roméo et Juliette, insistent sur le fait que cette histoire peut facilement être transposée à différentes époques, « les histoires d'amour se ressemblent toutes dans un sens ou dans l'autre. Si on s'en tient au vif du sujet, à la prémisse de l'histoire; les rivalités entre familles, entre gangs, entre regroupements, sont encore un sujet chaud de l'actualité. L'honneur détient encore, malheureusement, une place importante au palmarès des valeurs sociales. Le suicide est au coeur même de notre communauté, et nous ne semblons pas encore avoir trouver le moyen d'y remédier» appuient-ils.

Un défi de taille
Un simple regard lors d’une soirée costumée et le destin tragique des deux adolescents est déjà tracé. Pour Steve Gagnon et Alexandrine Warren jouer les rôles de Roméo et de Juliette, deux nom bien connu du public, est un gros défi : « nous avons toute une pression de donner vie à ces deux jeunes amants si connus du monde entier. Nous savons que l'attente est grande, que les idées préconçues de ce que devrait être Juliette et Roméo existent bel et bien dans la tête des spectateurs» affirme les deux interprètes.

Cet œuvre universelle a su transgresser des centaines d’années et a fait l’objet de plusieurs adaptations tant au théâtre, au ballet, à l’opéra qu’au cinéma. Pourtant, aucun des deux comédiens ne s’est inspiré d’œuvres précédentes pour camper leurs personnages : « Avec Olivier (Lépine, le metteur en scène) nous avons discuté des différentes façons de voir ces personnages. Au final, je crois que nous proposons une nouvelle version, peut-être moins axée sur la jolie jeunesse de l'enfance, mais bien dans la dureté cruelle des espoirs de l'adolescence, dans l'importance de vivre le moment présent» déclarent-ils d’un commun accord.

Du côté des personnages, pour Alexandrine Warren, Juliette est « une femme d'espoir et de désir, sans demi-mesure. Elle représente toute femme, ou même tout homme, qui n'accepte rien par dépit. Qui veut croire en la possibilité de s'abandonner par bonheur». De son côté, Steve Gagnon fait remarquer le côté impulsif de Roméo, « il a la fougue et l'abandon de la jeunesse et l'espoir que ça contient. Il veut Juliette et se fout du reste; des conventions, des barrières, du passé. En même temps, il est doux et sérieux, c'est le plus sérieux de sa gang d'amis. Il est prêt à tout donner, à tout investir pour la femme qu'il aime» confie-t-il.

Les deux comédiens espèrent tout de même que les gens accepteront de voir leur version des amoureux légendaires et ne s’arrêteront pas au langage utilisé tout au long de la représentation. «Il faut arrêter de croire que la langue classique n'est pas accessible. Il faut se laisser porter par l'histoire. Accepter de ne pas tout comprendre. Le théâtre est un bon endroit pour célébrer la complexité de la langue, le moment où l'on se permet de sortir du commun et de donner à des personnages ordinaires, un langage extraordinaire» concluent ensemble les deux comédiens.

Massif Sans Frontière: Un Vif Succès



Charlevoix — Plus de 2000 amateurs de sports d’hiver étaient attendus sur les pentes du Massif de Charlevoix samedi dernier lors de la 2e édition du Massif Sans Frontière.

Tout au long de la journée, les gens avaient de nombreuses possibilités qui s’offraient à eux. Bien sûr il y avait des sports hivernaux, mais également des compétitions de manœuvres sur rampe, des animations, de la massothérapie offerte gratuitement par le Fonds étudiant de la Faculté de médecine pour la santé internationale (FEMSI), des prix de participation et une soirée spectacle avec le groupe québécois Karkwa déclare Mélissa Roux, Vice-Présidente aux communications du Massif Sans Frontière.

 

Le but cette année était de «récolter 10 000 $ pour l’envoi de stagiaires d’Ingénieurs sans frontières de l’Université Laval outremer pour qu’ils œuvrent dans des projets de coopération internationale en Afrique» affirme Étienne Boutet, Co-Président de l’événement dans un courriel adressé à l’EXEMPLAIRE.

Le Massif Sans Frontière, en plus d’être une initiative étudiante, est également un événement écoresponsable qui vise la sensibilisation des citoyens au développement durable. Des navettes ont été mises à la disposition des participants et le prix du billet pour ceux qui ont pris le transport inclus était moindre ajoute Mme. Roux. Le choix du centre de ski n’est pas le fruit du hasard, «l’événement a lieu au Massif de Charlevoix puisque le développement durable se retrouve parmi les priorités de cette montagne» indique M.Boutet. Le programme Carbone boréal, qui permet de compenser les émissions de gaz à effet de serre par la plantation d’arbres, a aussi assuré la carboneutralité de l’événement, renchérie Mme. Roux.

Du côté des participants, la plupart étaient bien heureux de s’y être déplacés. « L’ambiance était super avec la musique africaine sur l’heure de dîner et les massages offerts. Je reviendrai sans hésiter lors des prochaines éditions, le prix en vaut vraiment la peine» promet Marie-Pier Kelly, participante au Massif Sans Frontière.

mercredi 26 janvier 2011

À vos math!!



Cité universitaire — Jean-Marie De Koninck, mathématicien et professeur à l’Université Laval, a donné tout un spectacle pour le lancement du Show Math 2 vendredi dernier, le 14 janvier, à l’Amphithéâtre Hydro-Québec.
Le Show Math 2 a été conçu à la suite d’une forte demande pour le Show Math 1, « dans le 2e spectacle on aborde le thème des fractales, qui sont à l’origine des effets spéciaux au cinéma, de la cryptographie et même du fonctionnement des GPS. On démystifie les math, elles sont partout dans notre vie et elles sont utiles, on les rend le fun» confie Jean-Marie De Koninck rejoint par téléphone à Vancouver.

Ce spectacle, né de l’initiative de Jean-Marie De Koninck en 2005, a pour but de « présenter les maths d’une autre façon, moins académique et rigoureuse. On utilise une approche amusante, ce n’est pas une conférence, c’est spectacle» lance M. De Koninck.

Du côté des élèves, il peut être difficile d’attirer l’intérêt de ceux qui ont toujours vu les mathématiques d’un mauvais œil, « quand on va dans des écoles, les jeunes se sentent comme chez eux, parfois ils adorent ça, parfois ils décident qu’ils trouvent ça plate, alors il faut savoir adapter notre jeu en fonction de notre publique afin de rendre ça intéressant» note Mireille Camier comédienne pour le Show Math en entrevue téléphonique.

Ce spectacle pourrait avoir des répercussions sur les inscriptions dans les programmes de sciences et mathématiques à l’université : « c’est seulement une hypothèse, on a pas de statistiques qui prouvent que c’est dû à Show Math, mais depuis quelques années le nombre d’inscriptions a augmenté. Peut-être que le spectacle a encouragé les jeunes à prendre un virage qu’ils n’auraient pas pris autrement» évalue M. De Koninck. 

Après avoir fait des représentations dans quatre provinces canadiennes, soit le Québec, l’Ontario, le Nouveau-Brunswick et la Colombie-Britannique, M. De Koninck émet le souhait d’aller plus loin, « on veut aller dans d’autres provinces du Canada, mais aussi, amener le projet en Europe, principalement en France.»

L’intérêt des écoles pour Show Math a amené à la production du Petit Show Math, un spectacle pour les jeunes du primaire «qui va être prêt en 2011 et qui ciblera principalement le 2e cycle du primaire» déclare Amira Cheriet, chargée de communication pour le Show Math en entrevue téléphonique. Pour l’instant, plusieurs représentations sont à l’agenda pour l’équipe des deux Show Math. Mme. Cheriet confirme effectivement la tenue d’une tournée du spectacle en Gaspésie pour le mois de mai ainsi que plusieurs représentations un peu partout au Québec.

NÜVÜ

Le restaurant NÜVÜ est bien plus qu’un restaurant. Situé en plein cœur de Montréal il offre, en plus d’une expérience culinaire, une expérience très, disons le, fashion. Côté design intérieur, ce sont les architectes-designers de Humà qui ont créés NÜVÜ. Ces architectes, pour ceux qui s’y connaissent dans le domaine, ont créé le Révolution Lounge et le Gold Lounge, deux des bars les plus branchés au monde, les antichambres des spectacles du Cirque du Soleil, et dédié à nul autre qu’aux Beatles et à Elvis Presley. De plus, notons que les œuvres de Dominic Besner tapissent les murs du bistro. C’est ce peintre qui a, entre autres, pour ne nommer que cela, fait la grande fresque du hall du Cirque du Soleil à Montréal. Ces mêmes murs, le soir venu, se transforment en énormes écrans de projections avec un thème différent par soirée. Par contre, ce qui a probablement le plus retenu mon attention sont les uniformes de ce bistro. En effet, ils sont signés par nul autre que le créateur montréalais Philippe Dubuc. Il habille les hommes depuis 1993, crée des modèles pour la maison Simons depuis 2007, mais il a fait le pas en osant des uniformes chics et relax pour le bistro NÜVÜ. Cependant, puisqu’il est impossible d’entrer dans les détails de chacune des facettes du bistro, je me contenterai de vous parler de ce qui a le plus retenu mon attention. Puisque j’ai eu la chance de m’entretenir Philippe Dubuc au sujet de ces uniformes, je me consacrerai donc essentiellement à cette facette.

Site web NÜVÜ : http://www.bistronuvu.com/
Site web Philippe Dubuc : http://www.dubucstyle.com/

Pour écouter ma chronique sur NÜVÜ cliquez ICI

jeudi 20 janvier 2011

Des chaussures biodégradables!

Nous savons tous que l’environnement est à prendre au sérieux, mais être écoresponsable ne signifie pas ne pas être à la mode!! En effet, la marque de souliers Simple a développé l’automne dernier des chaussures capable de se biodégrader 50 fois plus rapidement que des semelles ordinaires. Comment cela est ce possible? L’ajout d’un additif ÉcoPure qui élimine les matières plastiques et le vinyle…pour ne laisser que de la poussière. Pas de panique, ce processus s’active seulement lorsque la chaussure est jetée. Toutes les chaussures sont fabriquées à l’aide de matériaux 100% écologiques et sans danger pour notre belle planète, même la boîte dans laquelle nous recevons nos souliers est en carton recyclé. Pour des chaussures imperméables, la marque utilise des matériaux tels que du chanvre recouvert de cire d'abeille. Ils utilisent également des pneus d'auto, des journaux, des chambres à air de vélo, des morceau de moquette et même des bouchons de lièges...rien de plus écolo!!

Hommes, femmes et enfants peuvent se procurer ces souliers. Vous voulez avoir un sac à dos ou un sac de sport écologique? Simple vous en propose également quelques modèles qui, sans être biodégradable, respectent l’environnement. Cette marque californienne, créée en 1991, qui a d'abord fait fureur dans le domaine des souliers de Skateboard et de Surf, a fait son virage vert en 2004 en mettant sur le marché une collection entièrement écologique. 

Côté qualité-prix? Très raisonnable! Ça se situe en moyenne autour de 70$ et nous savons que les chaussures sont fabriquées équitablement et avec des matériaux écologiques. Plusieurs dépensent 100$ pour des chaussures faites de matières beaucoup plus polluantes. Par contre, il est vrai que le style de ces chaussures ne convient pas à tous. Elles ont une allure un peu skateboard que certains apprécient moins. Elles sont bonnes pour les sports légers, mais ne semble pas avoir de gros renforts dans la semelle... ce qui n'est pas l'idéal pour ceux préférant faire d'autres sports que le Skate. Pour les plus sédentaires...elles peuvent cependant enjoliver vos tenus d'été par leurs couleurs éclatantes.

Rendez-vous au http://www.simpleshoes.com/ca/index.aspx pour en savoir davantage ou pour trouver le point de vente le plus près. Plusieurs boutiques de sports à Québec, telles qu’Atmosphère et la Vie sportive en vendent déjà. 


Vous pouvez écouter ma chronique sur les souliers Simple ICI. Elle se situe à environ 8 minutes du début. 



vendredi 14 janvier 2011

Critique Salt!


Dernièrement j’ai écouté le film SALT avec Angelina Jolie. Moi qui croyais me relaxer devant un bon film d’action…Je peux dire que j’ai été servie, mais peut-être pas comme je l’espérais.

Pour faire court, c’est l’histoire d’Evelyne Salt (Angelina Jolie), une agente de la CIA. Un jour un vieil homme russe arrive dans les bureaux de la CIA et raconte que plusieurs agents russes ont été entrainés pour détruire les USA et qu’ils vont attaquer prochainement. Il affirme aussi qu’ils tueront le président russe lors de son passage à New York. Il révèle également qu’Evelyne Salt est l’un de ces agents. Prise de panique, lorsque l’un des agents veut l’interroger, Salt s’enfuit des bureaux de la CIA pour, dit-elle, sauver son mari, de ces agents russes qui croient qu’elle est de leurs. Par contre, elle ne s’enfuit pas sans laisser plusieurs morts et dommages assez flagrants derrière elle. Dont détruire une partie des bureaux en construisant une bombe avec un extincteur en environ 3 secondes.

Le reste de l’histoire? C’est une suite de poursuites, de tueries et de trucs invraisemblable.

Justement, parlons-en de ces trucs invraisemblables! Le personnage d’Angelina Jolie peut sauter d’un camion en marche à l’autre sur une autoroute, survivre à une chute en auto d’environ 200 pieds (toujours sur une autoroute), survivre à l’attaque de 16 agents soviétiques avec des mitraillettes EN LES TUANT TOUS!!!

Dans ce film, on a remplacé le gros gars plein de testostérones qui tire sur tous ce que qui bouge par une femme. En gros, c’est un Jason Statham au féminin.

Toute l’histoire semble crée pour expliquer les innombrables scènes d’actions.
On aurait pu en faire un film d’1 heure en abrégeant ces scènes trop longues et inutiles. Personnellement, des autos de polices qui se rentrent dedans pendant 5 minutes c’est trop. (Je n’exagère pas là, la scène dure vraiment 5 minutes).

J’aimerais aussi faire une remarquer une belle erreur un peu trop flagrante: lors d’une scène Salt vole un chapeau en poil dans un kiosque de rue (mais la scène suivante le kiosque est sur le bord d’une autoroute?!?!) et la séquence d’après elle a un très beau manteau qui va parfaitement bien avec le chapeau…et fait avec la même fourrure que le beau chapeau volé dans un kiosque pour touriste!

Du côté du jeu des acteurs, Angelina Jolie n’est pas mauvaise. Elle n’a pas beaucoup d’expression, mais je crois que c’est son personnage qui voulait ça. Une méchante agente de la CIA dont on ne connaît pas la véritable identité se doit d’être impassible en tout temps. Pour le reste de la distribution, aucun acteur ne tire mieux son épingle du jeu. Personne n’est vraiment mauvais, mais personne n’est vraiment bon non plus.

Cependant, je me sens mal de critiquer autant un film sans même lui trouver un seul point positif. Voyons dont, c’est pas mon genre ça! Dans chaque film, même le plus mauvais, il y a quelque chose de positif, aussi minime soit-il. Alors, je vais quand même être gentille et dire que le point positif de ce film c’est le fait qu’on voit rarement des personnages féminins dans ce type de rôle. Cela rend le film quelque peu, je dis bien QUELQUE PEU ET SEULEMENT SUR CE POINT, innovateur, car pour le reste c’est déjà vu par dessus déjà vu.

Je ne m’attendais pas à un film intelligent et rempli de morale en écoutant cela. Mais j’ai du mal à dire que c’est un bon divertissement pour mettre son cerveau à off. Si vous voulez écouter un bon film d’action, vous êtes aussi bien d’écouter un bon vieux James Bond.